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Une assiette équilibrée suffit-elle à soutenir sa fertilité ?

Que signifie "manger équilibré" ?

Quand je pose la question, on me répond souvent : “c’est manger un peu de tout en quantité raisonnable.”

Quand je rentre dans le détail des habitudes alimentaires, je me rends compte que certains besoins nutritionnels ne sont pas couverts pour optimiser la fertilité

Le déséquilibre ne se retrouve pas toujours au même endroit. 

Cela peut être :

  • Un manque de protéines ;

  • Un manque d’acides gras de qualité ;

  • Un manque de certaines vitamines, certains minéraux ou oligo-éléments importants pour le projet de conception…

  • Un excès de sucre ou d’aliments pro-inflammatoires...

Favoriser des apports alimentaires optimaux, c'est veiller à :

  • La qualité des aliments ;

  • La quantité des aliments ;

  • La diversité de l'alimentation ;

  • Les modes de cuisson ;

  • La biodisponibilité des nutriments : c’est-à-dire la part d'un nutriment présent dans un aliment réellement assimilé par l'organisme.

Ce dernier point me parait essentiel et est souvent mis de côté.

Manger pour optimiser sa fertilité ?

Manger pour favoriser sa fertilité, c’est apporter tous les nutriments, tous les micronutriments pour faire fonctionner l’organisme de manière optimale et plus particulièrement :

  • Pour favoriser un équilibre hormonal : œstrogènes/progestérone/androgènes.

  • Pour favoriser des ovocytes et des spermatozoïdes de qualité, une glaire cervicale suffisamment efficace pour aider les spermatozoïdes à rejoindre les trompes de Fallope en période fertile.

  • Pour soutenir les organes qui influencent la fertilité (thyroïde, organes reproducteurs…)

  • Pour préparer le corps à fournir tous les efforts qui lui seront demandés lors de la grossesse.

  • Pour limiter plus particulièrement l'inflammation (endométriose) et l’hyperinsulinisme (SOPK).

Qu'en est-il de l'assimilation ?

Il est essentiel que le processus de digestion se fasse dans les meilleures conditions.

Si les nutriments ne sont pas correctement digérés, ils ne seront pas bien assimilés et nous pouvons nous retrouver avec des carences alimentaires.

Il est important de s’interroger sur l’état de son système digestif :

  • l'état de la sphère buccale ;

  • le fonctionnement de l’estomac  ;

  • l'intégrité/l'état de la paroi intestinale ;

  • l'activité du foie et du pancréas qui participent aussi à une bonne digestion et à une bonne assimilation.

Des problématiques digestives ne sont jamais anodines et peuvent se manifester par  : 

  • de la constipation ;

  • des diarrhées ;

  • des ballonnements ;

  • des crampes intestinales ;

  • des flatulences, des nausées ;

  • des lourdeurs digestives ;

  • des fatigues post-prandiales...

Ces problématiques digestives peuvent traduire des intolérances alimentaires, une alimentation inadaptée ou une hygiène de vie déséquilibrée.

Elles peuvent être associées à une dysbiose de la flore intestinale (déséquilibre du microbiote), une hyperperméabilité intestinale, une inflammation (à éviter au maximum en cas d’endométriose notamment).

L’anorexie et la boulimie sont également des troubles à prendre au sérieux en amont du projet de maternité car ils sont sources de carences nutritionnelles importantes.

Attention au stress !

N’oublions pas non plus que tous les systèmes de l’organisme fonctionnent en interdépendances.

Ainsi des problématiques de stress ou certaines émotions altèrent aussi les fonctions digestives. 

Lorsqu’il y a un danger réel ou perçu, le système nerveux sympathique est sollicité pour gérer “l’urgence” et la survie au détriment de la fabrication des enzymes digestives et de l’assimilation, qui passent alors au second plan.

Il est intéressant de se questionner sur notre état émotionnel ou notre niveau de stress quand nous mangeons...

Ainsi un projet de maternité est le moment idéal pour faire le point sur son alimentation, sa digestion et son équilibre nerveux !

N’hésitez pas à me contacter pour des renseignements complémentaires.

Bérénice Corre, naturopathe